Allaitement ou biberon : deux gestes d'amour maternel
Au travers des siècles, il a vu sa cote évoluer avec les modes, les mœurs et la médecine... Nous allons parler aujourd’hui du sujet sensible, parfois polémique et ô combien personnel de l’allaitement. Dans les années 70, le biberon a été érigé comme symbole de la libération des femmes, et de la lutte féministe. Aujourd’hui, la tendance s’inverse, et certaines femmes revendiquent le retour à la nature, le don de leur poitrine pour nourrir leurs petit-bouts. Loin de nous l’idée de vous donner LA solution pour alimenter votre bébé, cet article est là pour donner des informations le plus objectivement possible, et si vous le souhaitez, ouvrir le débat.
L’allaitement maternel est recommandé par l’OMS depuis 2001, et l’Union Européenne en a fait une priorité de santépublique. Ainsi, chaque jeune maman se voit conseiller de donner le sein à son bébé. Les bienfaits de l’allaitement sont reconnus : le lait maternel est en effet vecteur des anticorps de la mère à son nouveau-né, il constitue ainsi les premières défenses immunitaires de votre bout-de-chou, avant qu’il ne fabrique les siennes. Cependant, l’allaitement est également un engagement, les premières tétées peuvent être douloureuses, la montée de lait peut tarder à venir, le petit peut avoir faim lorsque la situation ne s’y prête pas et la fatigue associée à l’allaitement peut aussi constituer un frein.
Pour toutes ces raisons et pour d’autres encore plus intimes, certaines néo-mamans optent pour la solution biberon, d’autres y sont contraintes, soit à la naissance, soit à la reprise du travail (car tirer son lait ne convient pas à toutes les mamans). Si le lait maternisé n’apporte pas les mêmes anticorps que le lait maternel, les nombreuses marques ont poussé les recherches pour que sa composition en soit la plus proche possible.
Et le « lien maternel » dans tout ça ?
Il a longtemps été dit que le lien maternel se développait par le biais de la tétée et qu’une sorte de transmission d’amour maternel se faisait par le lait. Mais pas de panique ! Votre bout de chou se sentira en sécurité s’il est blotti contre votre poitrine, ou celle de son père, qu’il tète ou non.
Alors voilà, finalement il n’y a pas de bon ou de mauvais choix. Nous on pense que c’est un choix qui vous appartient à vous, un choix de couple, pour ce bébé là, à ce moment là. Un choix qui n’engage personne d’autre que vous et qui pourra évoluer pour vos prochaines grossesses ou envies. Si vous donnez à votre petit bout tout l’amour qu’il mérite, la question du sein versus biberon ne viendra pas bouleverser votre relation :-) .